Le coût réel d’une résidence secondaire

6 mai 2025 | Acheter ou Louer

Réussir à acheter sa résidence secondaire un rêve partagé par la moitié des Français. Une sorte d’aboutissement après la résidence principale, les enfants… Un pied-à-terre en bord de mer, un chalet à la montagne ou une maison de campagne où s’évader le week-end ou pendant les vacances, un soi-disant investissement immobilier. Mais derrière ce rêve se cache une réalité financière souvent sous-estimée. Car au-delà du prix d’achat, les charges liées aux résidences secondaires peuvent vite se transformer en un véritable gouffre économique.

De l’entretien courant aux impôts locaux, en passant par des réglementations locales parfois très contraignantes, faisons le tour des coûts réels d’une résidence secondaire — et d’une alternative à l’achat, plus flexible et économique à envisager.

Une résidence secondaire, c’est une maison ou un appartement que l’on n’occupe que quelques semaines par an. Pourtant, elle nécessite un entretien régulier, sous peine de dégradations ou de mauvaises surprises à l’arrivée.

Entretien courant

  • Nettoyage régulier, jardinage, ramonage des cheminées, vidange des fosses septiques…
  • Petits travaux : peinture, réparations diverses, vérification de l’état du toit, etc.
  • Surveillance ou gardiennage dans certaines zones isolées.

 

Coût moyen annuel : entre 1 000 € et 5 000 €, selon la surface, la localisation et l’âge du bien.

Chauffage et électricité

Même inhabité, un logement doit être chauffé en hiver pour éviter l’humidité, et ventilé l’été. Cela engendre une facture énergétique quasi constante.

Coût moyen : entre 500 € et 2 000 € par an, parfois plus pour les maisons plus anciennes (rurales) souvent mal isolées.

2. Les impôts et taxes : une fiscalité de plus en plus dissuasive

Les résidences secondaires sont dans le viseur de nombreuses collectivités. Considérées comme des biens “de confort”, elles subissent une pression fiscale croissante.

Taxe foncière

Elle est due par tous les propriétaires, mais peut être plus élevée pour les résidences secondaires, notamment dans les zones tendues.

  • Augmentations régulières votées par les communes.
  • Certaines villes appliquent des surcotes aux résidences secondaires.

Taxe d’habitation sur les résidences secondaires

Alors que la taxe d’habitation est supprimée pour les résidences principales, elle est maintenue — voire alourdie — pour les résidences secondaires.

  • Certaines communes appliquent une majoration jusqu’à +60%.
  • Biarritz, La Rochelle ou encore Nice sont particulièrement concernées.

Taxe sur les logements vacants

Si le bien n’est pas utilisé suffisamment, il peut être considéré comme “vacant”, et donc taxé une seconde fois. Une situation fréquente dans les zones où les collectivités veulent lutter contre la tension immobilière. En moyenne en France, les propriétaires de résidence secondaire l’occupent 42 nuits par an.

3. Les charges de copropriété (dans le cas d’appartements secondaires)

Si votre résidence secondaire est un appartement en copropriété, il faut ajouter :

  • Charges générales (entretien des parties communes, ascenseur, syndic…).
  • Fonds de travaux (loi ALUR).
  • Ravalement de façade, toiture, réfection des halls, etc.

Coût moyen : de 500 € à 3 000 € par an, avec des pics possibles lors de gros travaux. Nombreux sont les propriétaires contraints de revendre un appartement secondaire, en perdant de l’argent, suite à des imprévus de co-propriété.

4. Les coûts liés à l’inoccupation

Une résidence secondaire est, par nature, peu occupée. Et cela engendre des dépenses peu rentables :

  • L’assurance multirisque habitation est souvent plus chère pour un logement inoccupé la majeure partie de l’année.
  • En cas d’absence prolongée, il est recommandé de faire appel à un prestataire pour vérifier le logement (fuites, cambriolage, tempête…).
  • Détériorations dues à l’humidité, au gel ou aux rongeurs, fréquentes dans les logements vides.

5. Les frais de revente : une sortie coûteuse

La revente d’une résidence secondaire n’est pas sans conséquences fiscales.

Plus-value immobilière

  • Taxée à 19% (impôt sur le revenu) + 17,2% (prélèvements sociaux).
  • Exonération possible uniquement après 22 ans de détention pour l’impôt et 30 ans pour les prélèvements sociaux.

Des abattements s’appliquent, mais la fiscalité reste lourde, surtout en cas de forte valorisation du bien.

6. Les réglementations locales spécifiques : un cauchemar pour les propriétaires

Certaines communes, notamment littorales ou touristiques, adoptent des réglementations dissuasives pour les résidences secondaires.

 

Zones tendues

Dans des villes comme Bayonne, Annecy ou Saint-Malo, les résidences secondaires sont pointées du doigt comme responsables de la flambée immobilière.

  • Restrictions de location saisonnière, avec obligation d’autorisation.
  • Obligation de compenser toute mise en location par un bien équivalent en résidence principale (notamment à Paris).
  • Surcotes fiscales votées localement pour dissuader l’achat de résidences secondaires.

 

Résidences secondaires et environnement

Dans certaines zones naturelles (montagne, littoral, parcs naturels), l’entretien du terrain et des installations (assainissement individuel, accès, normes électriques) peut devenir complexe et coûteux, avec des contrôles réguliers.

7. Un coût d’usage souvent décevant

Selon une étude de l’INSEE, une résidence secondaire est en moyenne occupée moins de 40 jours par an. Rapporté au coût total (achat, frais, taxes, entretien…), le coût à la nuitée est souvent supérieur à celui d’un hôtel de luxe.

Et pendant que le bien dort, vous continuez à payer : impôts, électricité, entretien… sans aucun usage.

Existe-t-il une alternative souple, économique et sans contrainte qui permette de profiter des bonheurs d’une résidence secondaire ?

Face à cette accumulation de charges, de taxes et de contraintes, de plus en plus de Français se tournent vers des alternatives flexibles pour profiter d’un lieu de vacances sans subir les inconvénients d’un achat immobilier.

C’est dans cette logique que l’entreprise française Barak (webarak.fr) a imaginé une nouvelle forme de résidence secondaire, en location récurrente.

 

Barak, c’est quoi ?

  • Une résidence secondaire que vous occupez plusieurs fois par an
  • Aucun achat immobilier, donc aucune taxe foncière ni taxe d’habitation
  • Charges, entretien, gestion inclus et gérés par les propriétaires
  • Possibilité de changer de résidence secondaire régulièrement selon vos envies et vos besoins

Un coût transparent, sans mauvaise surprise, adapté à votre usage réel.

En résumé, posséder une résidence secondaire, c’est bien plus coûteux qu’on ne le croit. Entre l’entretien, les impôts locaux, les taxes spécifiques et les frais cachés, le rêve peut rapidement tourner au cauchemar financier. Avec des solutions comme Barak, il est aujourd’hui possible de profiter des avantages d’une résidence secondaire… sans en subir les charges.

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